Mehdi Kabbaj, ex-époux de Soukaina Benjelloun, souvent présentée dans les médias comme « la femme au divorce le plus cher du Maroc » a annoncé à l’opinion publique le retrait de sa plainte pour diffamation, sans exiger aucune compensation financière.
Un geste qu’il justifie par la volonté de replacer « l’intérêt supérieur des enfants » au centre du conflit, à condition d’obtenir des garanties éthiques de la part de son ex-épouse.
Dans une déclaration publique, Kabbaj a indiqué avoir déjà informé officiellement l’autre partie de son intention de mettre fin à la procédure. Il affirme néanmoins avoir subi des « préjudices importants » et des « tentatives de nuire à sa réputation » attribuées au comportement de Soukaina Benjelloun sur les réseaux sociaux, regrettant ce qu’il qualifie d’attitude « irresponsable ».
L’ancien couple, devenu malgré lui un sujet de débat public, continue de cristalliser l’attention. Kabbaj assure n’avoir jamais entravé les rencontres entre les enfants et leur mère, précisant que l’absence de cette dernière était liée, selon lui, à un « choix personnel ».
Il souligne toutefois que « la balle n’est pas uniquement dans son camp » : la suite de l’affaire dépendra, dit-il, de l’engagement de l’autre partie à respecter des valeurs éthiques et de la décision judiciaire qui devra valider le retrait de la plainte.
Cette annonce intervient alors que Soukaina Benjelloun a été incarcérée à la prison locale d’Oukacha jeudi soir, à la suite de son déferrement devant le tribunal pénal de Casablanca par le procureur, dans le cadre de la plainte pour diffamation déposée par Mehdi Kebbaj.
