Les spéculations ont enflammé la toile après l’audience de mardi. Contrairement à ce qui a été relayé, Soukayna Benjelloun n’a jamais refusé de signer une clause l’empêchant d’évoquer son ex-mari. Son avocate, Me Meriem Berrada, l’a affirmé dans une déclaration à Yabiladi, démentant catégoriquement les rumeurs.
Selon elle, c’est même elle qui a introduit cette clause de non-diffamation et de non-divulgation dans le projet d’accord transmis à l’ex-mari et à son conseil. Sa cliente avait accepté d’y souscrire, ainsi que de renoncer à plusieurs points qu’elle refusait auparavant d’abandonner, dans le but de mettre fin au conflit et retrouver une vie normale.
L’accord semblait sur la bonne voie, jusqu’à un revirement de dernière minute. Me Berrada explique que l’ex-époux a ajouté juste avant l’audience de nouvelles conditions qu’elle qualifie « d’inacceptables », estimant qu’elles portent atteinte aux droits constitutionnels et aux libertés personnelles de l’influenceuse.
« C’était comme lui demander de quitter une prison pour en rejoindre une autre », résume l’avocate.
Autre rumeur balayée : le tribunal n’a pas rejeté la liberté provisoire en raison de l’accord non signé. Me Berrada précise que les juges ont simplement jugé insuffisantes les garanties de présence de sa cliente à la prochaine audience, fixée au 9 décembre.
De son côté, Mehdi El Kabbaj avait diffusé un communiqué indiquant son intention de retirer sa plainte si certaines « conditions éthiques » étaient respectées. Une annonce qui, selon l’avocate de Benjelloun, n’a pour l’instant trouvé aucune traduction concrète.
Incarcérée à la prison locale d’Oukacha depuis jeudi dernier pour diffamation, Soukayna Benjelloun reste au cœur d’un dossier devenu viral. Présenté comme « le divorce le plus cher du Maroc », il continue d’alimenter les débats et de mobiliser l’opinion publique en attendant la prochaine étape judiciaire.
