Ce jeudi 29 février, à Rabat, a marqué le début officiel du Programme de Professionnalisation du Métier d'Animation Socioculturelle en présence de représentants institutionnels, académiques et associatifs. 

 

Cette initiative, orchestrée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a été inaugurée par une table ronde explorant les "Stratégies innovantes pour l'animation socioculturelle: sécurité, bien-être et épanouissement des jeunes."

 

Selon le communiqué émis par le ministère, cette session collaborative a permis d'établir un "état des lieux exhaustif" de l'animation socioculturelle, discutant de son impact sur la jeunesse et élaborant des solutions concrètes pour mettre en œuvre le programme de professionnalisation. L'événement a également servi de plateforme pour échanger des expériences et analyser les meilleures pratiques au niveau national et international.

 

Le programme, d'une durée d'un an, prévoit la création de 100 cellules de formation de proximité implantées dans les maisons des jeunes à travers différentes régions et provinces. Cette approche vise à assurer un suivi personnalisé, agile et adapté aux besoins spécifiques de chaque localité. Ces cellules auront pour mission de dispenser la formation pour l'obtention de l'ASAS (Attestation spécifique à l'animation socioculturelle), dont les modules ont été présentés.

 

Le ministère s'engage à former les intervenants, en particulier au sein des maisons des jeunes, et prévoit d'intégrer progressivement cette exigence dans les conventions avec les associations de la société civile intervenant au niveau des établissements de la jeunesse.

 

Le programme envisage également la mise en place d'un référentiel en ligne pour les animateurs socioculturels ainsi que la digitalisation du processus d'inscription des jeunes aux formations. Cette mesure vise à garantir un contrôle rigoureux des différents acteurs intervenant auprès des jeunes, dans le cadre d'une gestion déléguée de l'activité d'encadrement aux acteurs associatifs.

 

Pour rappel, le lancement de ce programme s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la jeunesse du Maroc (PAJM), financé par l'Union européenne et mis en œuvre en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - Département de la Jeunesse. 

 

Initié en 2019, le PAJM vise à renforcer la politique publique de la jeunesse, offrant aux jeunes marocains une opportunité d'accéder à des services adaptés pour favoriser leur insertion socio-professionnelle et citoyenne.