La pandémie s'étend à toute allure dans le vaste arrière-pays rural indien, submergeant les structures sanitaires, les crématoriums et les cimetières. Un fonctionnaire local, Ashok Kumar, a indiqué qu'une quarantaine de corps s'étaient échoués dans le district de Buxar, près de la frontière entre le Bihar et l'Uttar Pradesh, deux des plus pauvres États indiens. «Nous avons ordonné aux fonctionnaires concernés de s'occuper des corps, et de soit les enterrer, soit les brûler», a dit M. Kumar à l'AFP. Certains médias ont affirmé que le nombre de cadavres pourrait atteindre la centaine.