Réunis autour du Chef du gouvernement, les ministres en charge de l’économie, de la formation, de l’emploi, du tourisme ou encore de l’enseignement supérieur ont fait le point sur les avancées de la feuille de route pour l’emploi. Objectif : renforcer la coordination entre acteurs publics, opérateurs privés et institutions de formation pour faire face à la pression du chômage, notamment chez les jeunes et en zones rurales.
Le gouvernement mise sur une meilleure convergence des programmes, un soutien accru aux TPME et une ouverture plus poussée vers le secteur privé, notamment à travers la CGEM. Les grands chantiers nationaux – en particulier dans les BTP – doivent aussi être mis à profit pour générer plus d’opportunités concrètes d’embauche.
Insertion, formation, égalité des chances
Trois priorités ont été placées en haut de la pile : l’intégration professionnelle, le développement des compétences, et l’amélioration de l’orientation. Le gouvernement entend notamment lever les freins à l’emploi des femmes, via un soutien accru aux services de garde d’enfants, et favoriser l’accès à des métiers stables pour les personnes non diplômées.
La coordination entre l’ANAPEC, l’OFPPT et les départements ministériels doit permettre d’élargir la formation continue et de renforcer l’apprentissage. L’enjeu : outiller rapidement les chercheurs d’emploi et ajuster l’offre de formation aux besoins du marché.
Une dynamique à maintenir
Le Chef du gouvernement a insisté sur l’urgence d’accélérer l’exécution des plans d’action. Il a rappelé que la croissance économique nationale a atteint 4,8 % au premier trimestre 2025, avec 351 000 emplois créés dans le secteur non agricole, soit trois fois plus qu’en 2024 sur la même période. Le taux de chômage a reculé de 0,4 point.
Mais pour Akhannouch, ce rythme doit non seulement être maintenu, mais aussi renforcé. Les réunions mensuelles de suivi continueront à évaluer les progrès des ministères et à ajuster les leviers si nécessaire.