Le ministère du Transport et de la Logistique a annoncé, le 10 juillet, l’adoption officielle des plaques d’immatriculation conformes aux standards internationaux sur le territoire national. Une avancée réglementaire destinée à faciliter les déplacements transfrontaliers des automobilistes marocains, souvent pénalisés par le format actuel.
Jusqu’ici, les plaques marocaines, régies par l’arrêté ministériel n° 2711.10 du 29 septembre 2010, n’étaient pas reconnues dans plusieurs pays européens. Résultat : des sanctions administratives, des refus d’accès ou des complications douanières pour les conducteurs circulant à l’étranger.
Déjà alerté par des retours d’usagers et après une première note d’information publiée le 21 juin, le ministère franchit un cap. Il autorise désormais, sur le territoire national, les plaques respectant le format défini dans l’annexe 13 du même arrêté. Ce modèle, harmonisé avec les standards internationaux, est reconnu dans les pays d’accueil et désormais accepté au Maroc.
Cette mesure permet aux automobilistes d’éviter les tracas liés au changement de plaques et à la non-conformité réglementaire entre pays. Elle reflète aussi une volonté d’anticipation face aux exigences croissantes de mobilité internationale.
Le ministère évoque une approche proactive, en phase avec les réalités du terrain. Pour les Marocains résidant à l’étranger ou ceux qui voyagent hors du Royaume avec leur véhicule, c’est une simplification bienvenue. Elle garantit une continuité réglementaire et écarte le risque de litiges au retour sur le sol marocain.
Ce geste, à la fois technique et symbolique, marque une ouverture vers une meilleure intégration des normes globales. Il s’inscrit dans un effort d’harmonisation, essentiel dans un contexte de mobilité croissante.