Deux nouveaux sites au Japon ont été officiellement reconnus par l'organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) comme systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial.
Les deux sites ont été désignés pour leurs façons uniques d'utiliser les pratiques et les connaissances traditionnelles tout en maintenant une biodiversité et des écosystèmes uniques, a indiqué la FAO dans un communiqué.
Il s'agit du système intégré Biwa Lake to Land, situé près de Kyoto, l'ancienne capitale du Japon. Il se base sur la pêche traditionnelle dans les eaux intérieures qui s'est développée parallèlement à la riziculture, offrant des lieux de reproduction sûrs. Le système social de la zone permet aux organisations de pêcheurs de conserver de manière autonome les ressources du lac.
La FAO a opté également pour le lac Biwa qui abrite 47 espèces de poissons indigènes, dont seize espèces endémiques. Les poissons de lac tels que le carassin rond ont migré vers le haut des canaux d'eau pour se reproduire dans les rizières qui se sont développées dans les basses zones humides entourant le lac.
Les critères de sélection stipulent que les sites doivent être d'importance mondiale, avoir une valeur en tant que bien public, soutenir la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance, l'agro-biodiversité, les systèmes de connaissances, les valeurs sociales et la culture ainsi que des paysages exceptionnels.
Le programme phare GIAHS de la FAO, qui célèbre son 20e anniversaire cette année, est considéré comme un outil clé pour promouvoir une agriculture durable et revitaliser et développer les caractéristiques distinctives des communautés rurales.
À ce jour, 13 sites au total au Japon ont été ajoutés à la liste des systèmes mondiaux du patrimoine agricole. Le réseau mondial du patrimoine agricole de la FAO se compose désormais de 67 systèmes dans 22 pays du monde.
