La France a décidé d'interdire deux manifestations pro-Palestine prévues à Paris, invoquant des risques de troubles à l'ordre public. Cette mesure suscite des questions sur la position de la France dans le conflit israélo-palestinien, d'autant plus qu'une récente illumination de la Tour Eiffel aux couleurs d'Israël a suscité des rassemblements de soutien à l'État hébreu. La France, qui abrite la plus grande communauté musulmane et juive d'Europe, craint que les récents événements au Proche-Orient ne provoquent des tensions sur son territoire.
La France a interdit deux manifestations pro-Palestine prévues à Paris en invoquant des risques de troubles à l'ordre public. Cette décision survient après que la Tour Eiffel a été illuminée aux couleurs d'Israël en signe de soutien à l'État hébreu à la suite de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" lancée par le Hamas.
Les deux manifestations, organisées par le Collectif national pour une paix juste et durable en Palestine et l'association France Palestine solidarité, étaient prévues sur la place de La République à 18 heures. Ces organisations soutiennent la fin du blocus de Gaza imposé par Israël depuis 2007 et réclament des mesures de protection pour le peuple palestinien.
La France, qui abrite la plus grande communauté musulmane et juive d'Europe, semble préoccupée par la possibilité que les récents événements au Proche-Orient entraînent des tensions sur son territoire. Plusieurs autres manifestations pro-palestiniennes ont également été interdites dans d'autres villes de France pour les mêmes raisons.
