L'expertise du Maroc en matière de "GovTech" a été mise en lumière lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech. La ministre de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a souligné les efforts du pays pour offrir des services numériques inclusifs et faciles d'utilisation, tout en formant les jeunes aux compétences numériques. Le secteur public bénéficie largement de cette numérisation, offrant plus de 300 services numériques aux citoyens et plus de 200 aux entreprises. Les discussions ont également porté sur les facteurs clés pour mettre en œuvre de bonnes initiatives "GovTech".

L'expertise du Maroc dans le domaine des technologies gouvernementales, également appelées "GovTech", a pris le devant de la scène lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech. La ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, Ghita Mezzour, a présenté les efforts déployés par le Maroc pour rendre les services numériques plus inclusifs et conviviaux.

Elle a expliqué que le Maroc vise à développer une économie numérique qui stimulera la création d'emplois pour la jeunesse et favorisera la croissance. L'un des piliers de la stratégie numérique du pays est la formation des jeunes aux compétences numériques, les préparant à contribuer à cette transformation numérique et à devenir autonomes.

Le secteur public marocain bénéficie largement de la numérisation, avec plus de 300 services numériques pour les citoyens et plus de 200 pour les entreprises et les investisseurs.

Lors de cet événement, Gerardo Una, économiste principal au Département des affaires fiscales du FMI, a souligné deux facteurs clés pour mettre en œuvre des initiatives "GovTech". Le premier est la garantie de la connectivité des citoyens tout en luttant contre la fracture numérique, tandis que le second est la nécessité d'avoir une stratégie nationale du numérique pour une mise en œuvre coordonnée des initiatives "GovTech".

En ce qui concerne les finances publiques, M. Una a expliqué que faciliter les interactions entre les organismes fiscaux et les contribuables est d'une grande utilité, profitant à la population tout en améliorant la collecte des recettes et en réduisant les coûts.

Les Assemblées annuelles de la BM et du FMI, qui reviennent en Afrique après 50 ans, offrent une occasion précieuse aux décideurs économiques et financiers pour évaluer les progrès réalisés par le Maroc dans divers domaines, sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI.