Une frappe aérienne israélienne a réduit en ruines une annexe de l'église orthodoxe grecque Saint-Porphyre, la plus vieille église encore active de Gaza. Le patriarche orthodoxe de Jérusalem condamne fermement cette attaque, la qualifiant de "crime de guerre". Israël reconnaît être à l'origine de la frappe, affirmant avoir visé un centre de commandement et de contrôle près de l'église.
Une frappe aérienne israélienne a réduit en ruines une annexe de l'église orthodoxe grecque Saint-Porphyre de Gaza, la plus vieille église encore active dans la ville. L'attaque, survenue le soir du 19 octobre, a eu lieu dans le quartier de Zeitoun.
Le patriarche orthodoxe de Jérusalem a vivement condamné cette attaque dans un communiqué, la qualifiant de "crime de guerre". Il a rappelé que les églises servent de refuge pour protéger les citoyens innocents, en particulier les enfants et les femmes ayant perdu leur foyer en raison des frappes aériennes israéliennes sur les zones résidentielles au cours des dernières semaines.
Israël admet l’origine de la frappe
Israël a reconnu être à l'origine de la frappe aérienne. Selon un porte-parole de l'armée israélienne, la cible était un centre de commandement et de contrôle impliqué dans le lancement de roquettes et de mortiers en direction d'Israël, situé à proximité de l'église. L'armée israélienne a admis que cette frappe avait endommagé un mur de l'église de la région.
Le ministère de l'Intérieur de Gaza a également accusé Israël d'avoir attaqué des centaines de personnes déplacées à l'intérieur de l'église orthodoxe grecque de Gaza, faisant état d'un grand nombre de morts et de blessés. Bien que ces chiffres n'aient pas été confirmés, des photographies et vidéos montrent des victimes transportées sur des brancards et des patients dans les hôpitaux, parmi lesquels des chrétiens palestiniens ayant été touchés par l'attaque.
L'incident continue d'être sous enquête, avec des inquiétudes croissantes quant aux pertes humaines et aux dommages causés à ce site religieux historique.
