Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, annonce la formation d'une commission ministérielle pour aborder les enjeux liés au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale au Maroc. L'objectif est de garantir la qualité de l'éducation tout en invitant au dialogue avec les enseignants. Cet effort s'inscrit dans une vaste réforme éducative ayant déjà donné des résultats significatifs.
Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a déclaré lundi à Rabat qu'une commission ministérielle serait mise en place pour traiter des questions relatives au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale au Maroc. Cette initiative vise à résoudre les problèmes en cours tout en favorisant le dialogue ouvert avec les enseignants.
Composition de la commission
La commission sera présidée par le ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, et comprendra également le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, ainsi que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Le président du RNI, Aziz Akhannouch, assurera la présidence de cette commission et supervisera le suivi et la recherche de solutions.
Retour impératif en classe
Akhannouch a souligné l'importance du dialogue ouvert et a affirmé que le gouvernement est prêt à améliorer certaines dispositions du statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Il a mis en avant l'impératif du retour des enseignants en classe pour l'exercice de leurs fonctions, soulignant que l'amélioration de l'éducation est essentielle pour réaliser les objectifs de l’État social.
Résultats tangibles de la réforme éducative
Le président du RNI a noté que le ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a réalisé un travail significatif à travers des consultations nationales, impliquant des milliers d'enseignants, d'élèves et de familles. Ces consultations ont conduit à la création d'une "école pionnière" qui a donné des résultats positifs, aidant 63 000 élèves à améliorer leur niveau de manière significative.
Dialogue avec les syndicats
Les leaders des partis politiques, Nizar Baraka du Parti de l'Istiqlal et Abdellatif Ouahbi du Parti Authenticité et Modernité (PAM), ont souligné l'importance du dialogue et de la communication avec les enseignants. Baraka a salué les efforts pour la réforme éducative et a appelé à dépasser les problématiques à travers le dialogue avec les syndicats. Ouahbi a appelé à renforcer la communication entre les ministres et les parlementaires pour mieux informer l'opinion publique sur les réformes en cours.
Le Secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Joudar, a exprimé le soutien de son parti au gouvernement actuel, saluant ses succès dans la mise en œuvre de projets visant à consolider les fondements de l’État social. Il a souligné l'importance de renforcer la communication pour informer le public sur les initiatives en cours et d'améliorer le dialogue entre les parties prenantes.