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Euro 2024: Polémiques sur le terrain, du salut aux sanctions

Par EL BARHRASSI Meryem -le -modifié le :

Euro 2024: Polémiques sur le terrain, du salut aux sanctions
Dans le grand théâtre de l'Euro 2024, deux célébrations polémiques ont déclenché une tempête de controverses et mis en lumière les incohérences des pénalités de l'UEFA. Merih Demiral et Jude Bellingham se retrouvent au cœur d'un drame à la fois sportif et diplomatique.

L'Euro 2024 s'est transformé en une arène où les passions s'embrasent non seulement pour les buts mais aussi pour les gestes post-but. Deux joueurs, venant de cultures et de contextes très différents, se sont retrouvés sous les feux des projecteurs, non pour leurs performances athlétiques mais pour leurs célébrations controversées sur le terrain. Ces incidents ont soulevé des questions cruciales sur les limites de l'expression personnelle dans le sport et ont déclenché des réactions en chaîne allant bien au-delà des stades.

 

Geste politique ou provocation sportive?

 

Le défenseur turc Merih Demiral a jeté un pavé dans la mare lors de l'affrontement avec l'Autriche. Son geste associé aux "Loups gris" a déclenché les foudres de l'UEFA, lui valant une exclusion pour deux matches cruciaux du tournoi. Cette sanction pour "non-respect des principes généraux de conduite" montre que l'UEFA ne plaisante pas avec la politique sur le gazon. Mais le carton rouge disciplinaire de Demiral a rapidement franchi les frontières du sport, déclenchant une crise diplomatique entre la Turquie et l'Allemagne, où chaque camp convoque l'ambassadeur de l'autre pour exprimer son indignation.

 

Cette affaire a rapidement transcendé le cadre sportif, provoquant un affrontement diplomatique entre la Turquie et l'Allemagne. Après que la ministre allemande de l'Intérieur a qualifié le geste de "inacceptable", les tensions ont grimpé, menant à des convocations croisées des ambassadeurs et des déclarations acerbes de part et d'autre, mettant en lumière les ramifications politiques d'un acte survenu sur un terrain de football.

 

 

Provocation légère, sanction légère

 

À l'autre bout du terrain, Jude Bellingham, le milieu de terrain anglais, s'est offert une provocation plus personnelle, mais avec moins de répercussions sévères. Son geste obscène après un but contre la Slovaquie n'a récolté qu'une amende de 30 000 euros et une suspension avec sursis. La justification d'une "blague privée" a suffi pour que l'UEFA brandisse un carton jaune plutôt clément, permettant à Bellingham de fouler le terrain pour le prochain quart de finale.

 

Cette disparité de traitement entre les cas de Demiral et Bellingham a alimenté un débat animé sur l'équité des sanctions de l'UEFA. Alors que Demiral est reclus sur le banc pour deux matchs décisifs, Bellingham continue de dribbler librement sur le terrain, alimentant les débats sur un possible double jeu de l'UEFA. Cette situation a mis en relief non seulement les défis de régulation des comportements des joueurs, mais aussi les implications plus larges de ces décisions sur la perception de la justice dans le sport.


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