Le Maroc a traversé un mois de juillet exceptionnellement torride, caractérisé par deux épisodes de chaleur intense qui ont vu les températures s'envoler bien au-delà des normales saisonnières. Selon la Direction Générale de la Météorologie (DGM), certaines régions ont subi des températures dépassant les 40°C, atteignant jusqu'à 47°C. Cette situation exceptionnelle a été principalement causée par le Chergui, un vent chaud venu de l'est, qui a accentué l'effet de la chaleur.

La première vague de chaleur a eu lieu du 9 au 16 juillet, durant laquelle des records ont été battus dans plusieurs villes. À Marrakech, les températures ont grimpé jusqu'à 44,4°C, tandis que Midelt a surpassé son précédent record de juillet datant de 1945 avec 40,7°C le 11 juillet. La deuxième vague, encore plus sévère, a frappé entre le 22 et le 25 juillet, poussant les températures à des niveaux presque insoutenables.

Une situation climatique alarmante

Entre ces deux vagues de chaleur, des phénomènes météorologiques moins extrêmes mais tout aussi notables ont été observés. Les zones montagneuses ont notamment connu des averses modérées, accompagnées de foudre et de grêle sporadiques, offrant un bref répit avant la reprise de la chaleur. Ifrane, réputée pour son climat frais en été, n'a pas échappé à la canicule, enregistrant des températures atteignant 37,8°C le 23 juillet.

La situation a également mis en lumière des variations climatiques notables, débutant le mois avec des températures sous les moyennes à Béni Mellal, puis s'envolant au-delà de 7°C au-dessus des normales, créant un contraste marqué qui a contribué à l'intensité du stress thermique ressenti par la population. Ces conditions extrêmes rappellent l'importance accrue de la vigilance et de la préparation face aux événements climatiques de grande ampleur.