Connue sur TikTok, Salma avait conquis une large audience. Mais derrière les vidéos, la réalité était plus sombre. Pendant des mois, elle a fait face à un cyberharcèlement ciblé. Son poids, régulièrement moqué, a été le point de départ d’un flot de commentaires blessants.
Fragilisée, la jeune femme décide de subir une sleeve gastrectomie, une intervention chirurgicale lourde visant à réduire la taille de l’estomac. L’opération a lieu dans une clinique en Turquie. Les premiers jours semblent rassurants, mais très vite, des complications surviennent.
L’après-opération vire au drame
De retour, son état de santé se dégrade rapidement. Hospitalisations successives, douleurs persistantes, détérioration progressive. Salma se bat. En vain. Elle succombe quelques semaines après l’intervention.
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle provoque un choc. Des messages d’hommage affluent, mêlés à l’indignation. Pour beaucoup, le cyberharcèlement a poussé Salma vers une décision radicale, sans encadrement psychologique suffisant.
Une violence numérique aux conséquences réelles
Influenceurs, médecins, internautes pointent le lien entre les violences en ligne et le mal-être psychologique qu’elles alimentent. Le harcèlement répété, souvent banalisé, peut conduire à des choix lourds de conséquences. Le cas de Salma le rappelle brutalement.
Son décès relance un débat nécessaire : qui est responsable quand des mots tuent ? Et quelles protections réelles existent pour les victimes de cyberviolence ? Un vide juridique et médical que ce drame remet en lumière.