Les agents chargés du recensement 2024 rencontrent des difficultés dans les douars de la périphérie de Casablanca. Certains individus incitent les habitants à ne pas coopérer, compliquant la mission des enquêteurs. Selon des sources du Haut-commissariat au Plan (HCP), des groupes ont même réussi à pousser des familles à se barricader chez elles, refusant tout contact avec les agents.

Face à cette situation, les autorités locales ont dû intervenir pour écarter ces perturbateurs et permettre aux enquêteurs de poursuivre leur travail. Cette mobilisation est essentielle pour garantir le bon déroulement de l’opération, surtout dans les zones rurales où la méfiance semble plus présente.

Un soutien des autorités


Les équipes du HCP constatent également que ces résistances viennent parfois de jeunes membres des familles interrogées, alors que les personnes âgées se montrent généralement plus ouvertes et coopératives. Cette fracture générationnelle révèle des réactions diverses face au recensement, rendant l’intervention des autorités encore plus cruciale.

L'opération, débutée il y a une semaine, doit aussi composer avec des défis logistiques majeurs. L’étendue géographique des zones à couvrir et les difficultés d’accès à certains territoires ralentissent les enquêteurs, malgré les moyens de transport mis à leur disposition.

Pour assurer la sécurité des 55 000 agents mobilisés, le HCP a prévu une couverture d'assurance jusqu’à la fin du recensement, le 30 septembre. Cette mesure prend en charge les frais médicaux et hospitaliers en cas d’incidents. Une précaution qui, face aux obstacles rencontrés sur le terrain, vise à garantir la poursuite de l’opération dans des conditions sécurisées et efficaces.