Le Raja de Casablanca, champion en titre de la Botola Pro D1, vit un début de saison 2024-2025 particulièrement compliqué. Après deux défaites en autant de matchs, le club a décidé ce vendredi de se séparer de son entraîneur, Rusmir Cviko. Arrivé cet été pour remplacer Josef Zinnbauer, l’entraîneur bosnien n’a pas réussi à convaincre, tant par ses résultats que par ses choix tactiques.
Sous sa direction, le Raja a subi deux revers consécutifs : d'abord contre la Renaissance Sportive de Berkane (0-1), puis face à l'Ittihad de Tanger (1-3). Ces contre-performances ont provoqué l’ire des supporters et semé le doute au sein du club, malgré une qualification pour la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF après avoir écarté les Ghanéens du FC Samartex.
La rupture entre Cviko et le Raja semblait inévitable après la défaite contre l’Ittihad Tanger. Selon des sources proches du club, l’entraîneur n’a jamais réussi à s’imposer auprès de ses joueurs et ses décisions tactiques ont souvent été remises en question par les supporters et les observateurs. Même la qualification pour la Ligue des champions n’aura pas suffi à sauver le Bosnien.
C'est Abdelkrim Jinani, entraîneur adjoint, qui prendra temporairement les rênes de l’équipe en attendant la nomination d’un nouveau coach. Le Raja est actuellement en bas du classement avec 0 points après deux journées et un match en retard.
Ce dimanche, le Raja affrontera l’Olympic Club de Safi dans le cadre de la 4e journée du championnat. Ce match est d'une importance capitale pour les Verts, qui tenteront de redresser la barre après un début de saison chaotique. Le soutien des supporters sera crucial pour aider le club à se relever, alors que les dirigeants sont déjà à la recherche d’un nouvel entraîneur capable de remettre le Raja sur les rails.
Cette situation met en lumière la fragilité du poste d’entraîneur au sein des grands clubs de Botola, où la pression des résultats peut rapidement entraîner des changements à la tête de l’équipe.