L’un des accords phares signés lors de cette rencontre concerne le développement des infrastructures ferroviaires au Maroc. En effet, un protocole d'accord a été établi entre l'Office National des Chemins de Fer (ONCF) et Alstom pour la fourniture de rames à grande vitesse, confirmant ainsi la volonté du Maroc de renforcer son réseau ferroviaire. Cet accord, qui porte sur l'acquisition de 18 rames, dont 6 en option, s'inscrit dans la continuité de la modernisation des transports.
Parallèlement, une déclaration d'intention a été signée pour la coopération financière dans ce même secteur, avec l’objectif de financer et accompagner la réalisation des grands projets ferroviaires entre Kénitra et Marrakech. La France réaffirme ainsi son soutien au Royaume dans le développement de son réseau de trains à grande vitesse.
L’industrie aéronautique en plein essor
Autre volet clé de cette rencontre, un protocole d'accord a été signé avec Safran pour la création d’un site de maintenance et de réparation de moteurs d’avions au Maroc. Cet investissement de près de 130 millions d’euros positionne le Royaume comme un acteur stratégique dans l’industrie aéronautique en Afrique. Ce site, qui sera dédié à l’entretien des moteurs LEAP, va renforcer les capacités industrielles marocaines dans un secteur en plein essor.
Avec cet accord, le Maroc s’impose davantage comme une plateforme aéronautique majeure, attirant des investissements de leaders mondiaux tout en contribuant à la création d’emplois hautement qualifiés.
Transition énergétique et développement durable au cœur des discussions
La transition énergétique est également un des piliers des accords signés lors de cette cérémonie. Un partenariat stratégique a été établi entre le Maroc et la France pour le développement de la filière de l’hydrogène vert. Cet accord engage les deux pays à collaborer dans la production et la gestion de cette énergie propre, faisant du Maroc un acteur clé dans la transition énergétique régionale.
Par ailleurs, un autre protocole d’accord a été conclu pour l’extension de la deuxième phase du parc éolien de Taza, renforçant ainsi l’engagement du Royaume dans les énergies renouvelables et durables.
Coopération dans l’éducation et l'innovation
Les accords signés touchent également l’éducation et la recherche. Un centre de recherche franco-marocain verra le jour, dédié à des domaines d’avenir comme l’intelligence artificielle, les big data ou encore l’hydrogène. Ce projet, premier en son genre sur le continent africain, symbolise la volonté des deux nations de renforcer leur partenariat dans l’innovation et la technologie.
La coopération éducative se poursuivra aussi avec des actions ciblées pour améliorer la formation universitaire, soutenir les filières d’enseignement technique, et renforcer le réseau des établissements français au Maroc.