Après avoir séduit les jurys et le public lors du Festival national du film de Tanger 2023, où il a raflé six prestigieux prix, dont le Grand Prix et celui de la meilleure réalisation, «Mon père n’est pas mort» s’apprête à conquérir les cœurs des spectateurs marocains. Ce drame touchant, réalisé par Adil El Fadili, explore des thématiques universelles telles que les liens familiaux, la quête identitaire et l’art comme refuge face à l’injustice.
Le film réunit un casting de grande envergure, mêlant figures iconiques et jeunes talents prometteurs. On y retrouve le regretté Aziz El Fadili dans son ultime rôle au cinéma, accompagné de Nadia Kounda, Faouzi Bensaïdi, Didier Benureau, Abdelnbi El Beniwi, et le jeune Adam Raghal, dont la performance promet de marquer les esprits.
L’intrigue suit Malik, un jeune garçon élevé par son père Mehdi dans l’univers bohème d’une fête foraine. Leur quotidien, rythmé par les attractions et les rêves d’évasion, bascule le jour où Mehdi offre à son fils cinq mystérieuses toiles, œuvres captivantes qui semblent receler un message profond. Mais un événement tragique vient tout bouleverser : une confrontation brutale avec la police conduit à l’arrestation de Mehdi, laissant Malik seul face à une absence déchirante.
Accompagné par la solidarité de la communauté des forains, Malik entame une quête effrénée pour retrouver son père, dans un voyage mêlant drame, espoir et résilience.
Adil El Fadili, formé au Conservatoire libre du cinéma français à Paris, signe ici son premier long métrage après s’être fait connaître avec des téléfilms, séries marocaines et son court métrage primé, «Courte Vie» (2010). Avec «Mon père n’est pas mort», le réalisateur impose son style : une narration poignante et une mise en scène immersive, portées par des thématiques profondes et des personnages d’une rare humanité.
Prévu pour le 8 janvier 2025, ce film promet d’être un des temps forts du cinéma marocain. Entre réflexion sociale et quête artistique, «Mon père n’est pas mort» s’annonce comme une œuvre inoubliable.
