Le président Donald Trump a officialisé, mardi, le retrait des États-Unis de plusieurs agences des Nations Unies. Parmi les principales cibles de ce décret figure le Conseil des droits de l’homme (CDH), un organe que Washington accuse de partialité et de mauvaise gestion.
Ce retrait s’accompagne de la prolongation de la suspension du financement de l'UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. Trump a également ordonné un réexamen de la participation américaine à l’UNESCO, renforçant ainsi sa ligne de rupture avec les institutions multilatérales.
Malgré ce désengagement, Trump a reconnu le « potentiel énorme » des Nations Unies, tout en dénonçant une « mauvaise gestion » chronique au sein de l’organisation. Selon un de ses conseillers, le décret exige un réexamen complet de la participation financière américaine à l’ONU, mettant en avant les déséquilibres de financement entre les pays membres.
Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique de Trump, qui avait déjà annoncé, dès son arrivée à la Maison Blanche, le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Pendant sa campagne, il avait qualifié cet accord de « injuste » et « unilatéral », critiquant son impact sur l’économie américaine.
Avec ces nouvelles mesures, les États-Unis confirment leur orientation vers un unilatéralisme assumé, rompant avec des décennies d’engagement multilatéral. Ce retrait des instances onusiennes pourrait redessiner les équilibres diplomatiques mondiaux, laissant le champ libre à d’autres puissances pour renforcer leur influence au sein des organisations internationales.
