Mais si son élection a été quasi unanime, certaines fédérations africaines ont choisi de ne pas le soutenir. D’après des sources officielles citées par Hesport, l’Algérie, l’Angola et la République Démocratique du Congo figureraient parmi les fédérations qui ont refusé de voter pour lui.
Une rumeur persistait également sur une possible opposition de la Tunisie. Mais selon ces mêmes sources, la Fédération Tunisienne de Football a bien accordé son vote à Fouzi Lekjaa, dissipant ainsi les spéculations sur un éventuel désalignement maghrébin.
Fouzi Lekjaa s’est imposé comme un acteur incontournable du football africain et mondial depuis son entrée au Comité Exécutif de la CAF en 2017. Il avait alors battu le candidat algérien Mohamed Raouraoua avec 41 voix contre 7, marquant le début de son influence au sein de l’instance continentale.
Réélu en 2021 pour un mandat de quatre ans au Conseil de la FIFA, il a progressivement renforcé son pouvoir, occupant des postes clés tels que la présidence de la Commission des finances de la CAF et siégeant dans plusieurs commissions stratégiques de la FIFA, comme celles de gouvernance et d’audit.
Avec cette nouvelle réélection, Fouzi Lekjaa conforte son rôle dans le développement du football africain. Son influence s’étend bien au-delà du continent, lui permettant d’avoir un impact direct sur les décisions de la FIFA.
Mais cette montée en puissance ne fait pas l’unanimité. L’opposition de certaines fédérations, notamment celles de l’Algérie, de l’Angola et de la RDC, soulève des questions sur des divergences stratégiques au sein de la CAF.