La bascule est actée. À partir du 1er avril, la Société Régionale Multiservices (SRM) assurera la gestion de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Exit Redal. Cette transition s’inscrit dans un chantier national de réforme des services publics visant à renforcer la gestion régionale et optimiser la distribution des ressources.
Derrière ce changement, une volonté claire : moderniser les infrastructures et garantir aux citoyens un service plus performant et plus équitable. Après Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra devient la deuxième grande région à basculer sous ce nouveau modèle de gouvernance.
La réforme ne s’arrête pas là. Huit autres Sociétés Régionales Multiservices verront le jour dans les prochains mois. Dès le 1er mai, ce sera au tour des régions du sud, Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Oued Eddahab et Guelmim-Oued Noun, d’adopter ce modèle.
Tanger-Tétouan-Al Hoceima emboîtera le pas dès le 1er juin, succédant à l’opérateur Amendis. Suivront Fès-Meknès en juillet, puis Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet dès le 1er août.
L’ambition est de taille : accorder plus d’autonomie aux régions, améliorer la transparence et la qualité des services, tout en renforçant les investissements dans des infrastructures vitales. À l’heure où la demande en eau et en électricité explose, cette régionalisation vise à garantir un accès équilibré aux ressources, y compris dans les zones les plus éloignées.