Emmanuel Macron, en goguette au Grand Palais de Paris pour le Festival du Livre, n’a pas fait les choses à moitié. Accompagné de Rachida Dati, sa ministre de la Culture chic et choc, le président français est venu saluer l’invité d’honneur de cette édition 2025 : le Maroc.
Et pour l’accueillir ? Une belle brochette d’officiels : Mohamed Mehdi Bensaid, ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Samira Sitail, ambassadrice du Royaume à Paris. Sans oublier une belle surprise vocale : la chanteuse marocaine Nabila Maan, qui a interprété les hymnes nationaux des deux pays. L’art de mixer solennité et ambiance feutrée.
Le pavillon marocain, ce n’est pas juste quelques livres sur une étagère Ikea. Sur 330 m², c’est un véritable voyage éditorial avec cinq escales culturelles :
- L’Espace de l’Histoire Maritime pour les amoureux de la mer et des cartes anciennes ;
- Hiwar, un salon de thé intellectuel pour éditeurs et auteurs ;
- L’Espace Dédicaces où les stylos chauffent plus que les selfies ;
- L’Espace Jeunesse, avec des contes et des ateliers pour semer la lecture dans les petites têtes ;
- Et enfin, la Librairie, véritable souk littéraire où romans, essais et beaux livres marocains font la fête.
À la fin de la visite, Emmanuel Macron n’a pas retenu ses élans. Devant les micros, il s’est dit “fier” et “heureux” d’avoir le Maroc comme invité d’honneur. Il a même sorti la punchline :
“Une relation franco-marocaine sensible, profonde et amoureuse.”
Rien que ça. Il en a profité pour remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sans qui cet hommage culturel n’aurait pas vu le jour, et a salué le travail de tous les auteurs marocains présents, véritables ambassadeurs d’un dialogue poético-politique entre les deux rives de la Méditerranée.