À Errachidia, des hausses notables
Dans cette province saharienne souvent en tension hydrique, le barrage Hassan Addakhil a enregistré une augmentation spectaculaire de 3,1 millions de m³ en seulement 24 heures. Le taux de remplissage atteint désormais 75,1 %, ce qui renforce son rôle stratégique dans l’approvisionnement régional en eau.
Autre bénéficiaire des précipitations : le barrage Kaddoussa, dont le volume a progressé de 2 millions de m³, portant son taux de remplissage à 39,4 %. Bien que ce chiffre reste en deçà des attentes, il marque une amélioration dans un contexte climatique tendu.
Sefrou frôle la pleine capacité
C’est dans cette province du centre du Maroc que la situation est la plus encourageante. Le barrage Allal El Fassi a vu ses réserves augmenter de 1,3 million de m³, atteignant un impressionnant 99,6 % de remplissage. Une performance qui témoigne à la fois de l’impact des pluies et d’une gestion rigoureuse des flux hydriques.
Al Haouz, une progression mesurée mais vitale
Dans le sud, le barrage Moulay Youssef a gagné 0,6 million de m³, avec un taux de remplissage désormais à 68,9 %. Ce barrage est crucial pour l’irrigation des zones rurales environnantes, particulièrement exposées au manque d’eau.
Ces apports confirment le rôle central des précipitations dans le soutien aux ressources hydriques nationales. À l’heure où le Maroc est confronté à des défis climatiques majeurs, ces améliorations locales représentent un signal positif, à condition qu’elles s’inscrivent dans une stratégie durable de gestion de l’eau.