Carlo Ancelotti quitte la Casa Blanca pour enfiler la tunique jaune. L’actuel coach du Real Madrid prendra les rênes de la sélection brésilienne, a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) ce lundi 13 mai. Un tournant stratégique à l’approche des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
Le technicien italien, 65 ans, deviendra ainsi le premier entraîneur étranger à diriger la Seleção depuis près de six décennies. L’annonce met fin à des semaines de spéculation, après le départ brutal de Dorival Junior, évincé en mars dernier à la suite d’une lourde défaite face à l’Argentine (4-1).
Ancelotti, recordman de titres en Ligue des champions (5 sacres), débarque dans un climat tendu. La Seleção, quintuple championne du monde, traverse l’une des périodes les plus troubles de son histoire récente, engluée dans des résultats décevants et un manque de repères tactiques.
Selon la CBF, Ancelotti dirigera ses premiers matchs dès le mois de juin, contre l’Équateur (5 juin) puis le Paraguay (10 juin), dans le cadre des qualifications pour le Mondial nord-américain. Aucune précision n’a été donnée sur sa disponibilité immédiate, le Real Madrid étant encore engagé en championnat jusqu’au 25 mai.
Le président de la CBF, Ednaldo Rodrigues, assume ce choix audacieux : « Faire venir Ancelotti, c’est afficher notre ambition. Nous voulons retrouver les sommets. » Le message est clair : relancer la Seleção passera par une main étrangère, expérimentée et au palmarès imposant.
Avec ce pari inédit, le Brésil joue gros. Ancelotti, lui, hérite d’un défi de taille : remettre de l’ordre dans une institution qui ne se contente jamais de la deuxième marche.