Jeudi 19 juin, le complexe Mohammed VI de football à Maâmora a accueilli un échange direct entre les dirigeants du football marocain et la presse sportive. À l’initiative de la FRMF, cette rencontre avait un double objectif : garantir une organisation irréprochable de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et fédérer les énergies autour des Lions de l’Atlas.
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération et du comité d’organisation de la CAN, a ouvert la séance avec des messages clairs. « Deux priorités nous animent : réussir l’organisation et viser le titre à domicile. » Il s’est montré confiant quant à l’avancée des chantiers et à la mobilisation logistique. « Tous les travaux sont en avance. Nous serons prêts. » Il a rappelé que la FRMF encadre actuellement 25 sélections, tous niveaux et disciplines confondus.
Regragui face à la presse : franchise et écoute
Une fois le cadre posé, Walid Regragui a pris le relais pour un échange à bâtons rompus avec les journalistes. Pendant plus de deux heures, le sélectionneur national a répondu aux critiques avec une posture d’ouverture. Les questions ont porté sur ses dernières prises de parole, parfois polémiques, l’élimination en huitièmes de finale de la dernière CAN, et le manque de visibilité sur son onze de départ.
Regragui n’a éludé aucun sujet. Il a reconnu certaines maladresses de communication et affirmé qu’il assumait la stratégie de discrétion autour de son groupe. « Certains choix doivent rester internes pour ne pas désunir le vestiaire. » Il a néanmoins réaffirmé son ambition : « Nous avons une grande équipe. Il faut penser en gagnants. »
Un rendez-vous avec l’histoire à construire ensemble
La presse a exprimé son attachement à l’équipe nationale et sa volonté de la voir briller en terre marocaine, tout en rappelant l’importance de son rôle d’information. La rencontre s’est conclue par une intervention de Lekjaa, revenu pour souligner l’utilité de ces échanges et annoncer des rendez-vous réguliers jusqu’au coup d’envoi de la compétition.
Une caravane médiatique sera lancée en septembre pour permettre aux journalistes de suivre les préparatifs sur le terrain. « Cette CAN sera celle de tout un pays. À nous de la porter ensemble. » Le ton est donné : à moins de six mois du coup d’envoi, l’unité est devenue mot d’ordre.