Casablanca, ses ruelles, ses visages, ses énergies. C’est là que Saad Lamjarred a choisi de tourner Riskin – ريسكينا, son nouveau single, réalisé par Amir Rouani. Dix ans après le succès planétaire de Lm3allem, le duo reforme son tandem et repart de la rue, sans filtres, ni décor plaqué.
Le clip privilégie le réel. La caméra glisse entre passants et regards complices. Pas de scénario figé. Juste l’instant. Juste la ville. Lamjarred s’y montre tel qu’en lui-même, au cœur d’un quotidien partagé.
Le morceau puise dans les textures populaires marocaines. Une rythmique entêtante, des paroles simples, une ambiance solaire. Mohamed Amir signe le texte, Salah Mojahid et Lazaro composent, Zouhair Hassadi arrange, Madara mixe. L’ensemble sonne juste, sans forcer.
Riskin – ريسكينا se veut accessible. Il parle au cœur. Entre les lignes, une mélancolie légère et une fierté tranquille. C’est une chanson qui rassemble sans discours. Une chanson qui vient du bitume et parle à tous.
Rouani et Lamjarred, c’est une signature visuelle et sonore que le public connaît. Leur complicité se retrouve dans le choix de l’épure, du naturel. Le clip s’éloigne des surproductions pour mieux coller à l’instant. « Créer quelque chose de sincère, c’était l’idée », confie Lamjarred. Cette sincérité se traduit à l’image comme dans le son. Le clip agit comme un retour aux fondamentaux, loin des projecteurs, près des gens.
Avec Riskin, Lamjarred ouvre un nouveau cycle. Moins de démonstration, plus de proximité. Un retour à la source qui réaffirme une ambition : faire vivre la musique marocaine, ici et ailleurs. Il ne s’agit plus seulement de performer, mais de raconter. Et cette fois, le récit commence dans les rues de Casablanca.