Après presque deux semaines d'affrontements violents, Israël a accepté mardi un cessez-le-feu bilatéral proposé par Washington. Selon Donald Trump, cet accord devait mener à « la fin officielle » du conflit initié le 13 juin dernier. Le gouvernement israélien, satisfait d’avoir atteint ses objectifs militaires, dont empêcher Téhéran d’accéder à l’arme nucléaire, s'est engagé à respecter ce cessez-le-feu.
Le président américain avait précisé que l’arrêt des hostilités devait se dérouler en deux phases : d’abord un arrêt total des opérations par l’Iran, suivi, douze heures plus tard, par Israël. Mais l’Iran, sans confirmer formellement l’accord, s'est engagé verbalement à cesser les frappes si Israël stoppait son « agression ».
Peu après l'annonce, l’armée israélienne a signalé de nouveaux tirs de missiles iraniens. Israël Katz, ministre israélien de la Défense, a immédiatement menacé de riposter « avec force » face à cette violation supposée du cessez-le-feu. Téhéran a rejeté toute responsabilité dans ces tirs, affirmant même avoir remporté une victoire morale en contraignant Israël à cesser les combats en premier, tout en maintenant son niveau d’alerte militaire.
La nuit précédant l’accord fut marquée par de nouvelles violences. Des explosions ont retenti dans la capitale iranienne, tandis qu’une frappe de missile iranien en territoire israélien causait la mort de quatre civils. De son côté, Israël a visé des cibles en Iran, tuant notamment un scientifique du programme nucléaire et neuf civils dans le nord du pays.
Malgré les incertitudes persistantes, l'annonce d'un cessez-le-feu a rassuré les marchés financiers internationaux. Les Bourses mondiales ont réagi positivement mardi, tandis que les cours du pétrole, sensibles aux tensions géopolitiques dans la région, ont fortement chuté.