Lancé pour simplifier les formalités d’entrée, le E-Visa marocain s’est rapidement inscrit comme un levier de modernisation des services consulaires. Il permet une autorisation d’entrée unique sur le territoire, pour un séjour maximal de 30 jours, avec deux options de délivrance : standard sous 72 heures, ou express en 24 heures.
Pensé pour répondre aussi bien aux besoins individuels qu’aux voyages en groupe, le dispositif s’intègre dans la stratégie digitale du Royaume et s’appuie sur une procédure centralisée. Trois ans plus tard, les chiffres confirment sa montée en puissance.
Près de 500 000 demandes traitées
Depuis 2022, le Maroc a traité près d’un demi-million de demandes de E-Visa. Rien que sur la troisième année, 187 895 dossiers ont été enregistrés, soit une progression nette par rapport aux années précédentes. Une tendance qui traduit l’adhésion croissante des voyageurs et l’efficacité du système.
Sur l’ensemble des visas délivrés, 94,1 % l’ont été à des fins touristiques, consolidant le rôle du E-Visa dans la stratégie d’attractivité du pays. Les 5,9 % restants concernent les voyages professionnels, confirmant aussi son intérêt dans le cadre de la diplomatie économique.
Une portée mondiale élargie
118 nationalités différentes ont eu accès au E-Visa marocain, illustrant une politique d’ouverture maîtrisée. L’outil s’est révélé particulièrement efficace lors des grands événements internationaux.
À Marrakech, les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale ont vu 109 nationalités couvertes par le dispositif. Pour GITEX Africa, en 2024 puis en 2025, 118 et 117 nationalités ont respectivement été intégrées dans le périmètre.
Un levier de rayonnement et de modernisation
Au-delà des chiffres, le E-Visa symbolise une transformation stratégique. Il facilite les flux touristiques, appuie les ambitions économiques du pays et renforce l’image du Maroc comme terre d’accueil d’événements mondiaux.
Avec ce dispositif, le Royaume inscrit sa politique migratoire dans une logique d’efficacité, d’ouverture et de souveraineté numérique. Un pas de plus vers une diplomatie connectée, tournée vers l’avenir.