Le tribunal correctionnel de première instance de Berrechid tient ce lundi 14 juillet la première audience du procès du conducteur accusé d’avoir percuté la petite Ghita sur la plage de Sidi Rahal. L’accident, survenu le 15 juin dernier, avait provoqué un choc dans l’opinion publique, alors que la fillette de quatre ans passait ses vacances au Maroc avec sa famille venue d’Italie.
Le prévenu, un jeune homme d’une vingtaine d’années, est poursuivi en détention provisoire. Sa demande de liberté conditionnelle a été rejetée. Il était au volant d’un 4×4 de type Touareg, tractant un jet-ski, lorsqu’il a renversé l’enfant sur le sable. La scène, brutale, avait semé l’émoi parmi les estivants présents.
Ghita a été immédiatement transférée à l’hôpital dans un état critique. Elle a subi une opération chirurgicale au niveau de la tête et a quitté depuis l’unité de soins intensifs. Son état s’est stabilisé, selon les derniers messages publiés par son père sur les réseaux sociaux.
Dans une mise au point, ce dernier a confirmé que le conducteur ne s’était pas enfui après l’accident, comme certains l’avaient affirmé en ligne. Il a également nié les rumeurs selon lesquelles l’accusé aurait revendiqué une quelconque richesse. Il a précisé qu’un membre de la famille du mis en cause s’est rendu à la clinique après les faits, mais qu’aucune demande d’indemnisation n’a été formulée de sa part.
Le père de Ghita a par ailleurs dénoncé des tentatives d’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux, appelant à la vigilance face aux sollicitations frauduleuses. Il a affirmé n’avoir demandé aucune aide financière.
Cet accident relance le débat sur la sécurité des plages marocaines. L’accès libre de certains véhicules motorisés à des zones très fréquentées, souvent par des enfants, suscite l’inquiétude. Sur la plage de Sidi Rahal, comme ailleurs, les estivants s’interrogent : quelles mesures concrètes pour garantir la sécurité des familles ?
