Et si ranger vos placards ou frotter les carreaux valait mieux qu’un abonnement à la salle ? Une étude publiée en juillet 2025 dans le British Journal of Sports Medicine bouscule les idées reçues : faire le ménage, bricoler ou jardiner régulièrement pourrait réduire jusqu’à 40 % le risque de mortalité prématurée.
Pas besoin de courir un marathon. Les chercheurs ont analysé 85 études portant sur deux millions d’adultes dans le monde. Le constat est simple : bouger au quotidien, même à travers des gestes domestiques, allonge la vie. Passer l’aspirateur, faire la vaisselle, nettoyer les vitres ou tondre la pelouse — tout cela compte, à condition d’y mettre un peu d’énergie et surtout de régularité.
Les chiffres sont parlants. Chez les personnes actives toute leur vie adulte, le risque de décès chute de 30 à 40 %. Même ceux qui s’y mettent tard en récoltent les fruits, avec un recul estimé entre 20 et 25 %. Et le plus étonnant : ces bienfaits se manifestent même sans atteindre les standards fixés par l’OMS, soit 150 à 300 minutes d’activité modérée par semaine.
En clair, deux heures et demie de ménage dynamique chaque semaine peuvent suffire. Mais attention, préviennent les chercheurs : tout est dans la constance. Une baisse prolongée d’activité efface rapidement les bénéfices. Pas question donc de faire relâche après le grand nettoyage de printemps.
Un message limpide : entretenir sa maison, c’est aussi entretenir sa santé. Alors, la prochaine fois que vous sortez le balai, rappelez-vous que vous prolongez peut-être votre espérance de vie, geste après geste.