À peine cinq jours après son inauguration, un centre commercial de la ville de Kut, dans l’est de l’Irak, a été entièrement ravagé par les flammes dans la nuit de mercredi à jeudi. Le ministère de l’Intérieur a annoncé un bilan lourd : 61 morts, principalement des victimes piégées dans des salles de bain où elles ont été asphyxiées par la fumée. Parmi elles, 14 corps carbonisés n’ont pas encore été identifiés.
Les premières informations indiquent que l’incendie se serait déclaré au premier étage, sans que les causes précises ne soient encore connues. Le sinistre a déclenché une vaste opération de secours, mais les flammes ont rapidement englouti le bâtiment.
Ce drame s’ajoute à une série d’incendies meurtriers ayant endeuillé l’Irak ces dernières années. En septembre 2023, plus de 100 personnes avaient perdu la vie dans l’incendie d’une salle de mariage, pris au piège dans un mouvement de panique. Deux ans plus tôt, un feu dans une unité Covid d’un hôpital du sud avait causé la mort d’au moins 60 patients.
Alors que les enquêtes sont toujours en cours, les autorités sont une nouvelle fois pointées du doigt pour les défaillances en matière de normes de sécurité, d’équipements de prévention et de formation des personnels.
