Après la manifestation des livreurs à Casablanca, Glovo Maroc a rompu le silence. L’entreprise réagit aux accusations de l’Union Marocaine du Travail (UMT), notamment concernant l’apparition d’une carte du Maroc sans le Sahara sur son application.
Dans un communiqué, Glovo parle d’une « anomalie technique » liée à une mise à jour externe. L’erreur, selon la société, a été « immédiatement corrigée ». L’entreprise affirme respecter l’intégrité territoriale du Maroc et rappelle qu’elle opère « de Tanger à Laâyoune ».
Conditions de travail : promesse de dialogue
Outre la question politique, les livreurs ont dénoncé leurs conditions de travail et une absence d’écoute. Glovo rejette ces accusations. Elle affirme avoir multiplié les échanges avec ses partenaires, notamment à Casablanca, et engagé des « propositions concrètes » pour améliorer leur quotidien.
La plateforme évoque des « mesures en cours » pour répondre aux retours du terrain. Elle dit vouloir « co-construire des solutions durables » avec les coursiers, dans un cadre « respectueux et représentatif ».
Tensions persistantes malgré l’apaisement
Ce message d’ouverture intervient dans un contexte tendu. Des rassemblements ont eu lieu ces dernières semaines, avec des revendications portant sur les charges supportées par les livreurs, leurs revenus jugés insuffisants et l’absence de couverture sociale.
Glovo espère calmer la grogne. Mais sur le terrain, les livreurs attendent des actes concrets. Le bras de fer pourrait donc se poursuivre si les promesses ne se traduisent pas rapidement en mesures tangibles.