La nuit du 20 au 21 juillet, une opération conjointe entre la police de Tata et la Gendarmerie royale a permis de saisir 598,5 kg de résine de cannabis. Les ballots, au nombre de vingt, étaient dissimulés dans une zone rocailleuse et difficile d’accès, située à environ 120 kilomètres du centre de Tata, dans les environs de Fam El Hisn.
Les premiers éléments de l’enquête indiquent que cette cargaison était destinée à l’exportation illégale, probablement en direction des côtes sahariennes pour une évacuation maritime. Aucun suspect n’a encore été interpellé, mais les recherches s’intensifient sur les routes environnantes.
La police judiciaire a ouvert une enquête sous la supervision du parquet. Objectif : identifier les auteurs, retracer les itinéraires de la contrebande, et démanteler les ramifications logistiques et financières du réseau.
Les investigations s’étendent aux pistes reliant Fam El Hisn aux axes de transit sahariens, régulièrement exploités par les trafiquants. Ces derniers misent sur l’isolement géographique pour opérer loin des zones surveillées.
Cette saisie confirme l’intérêt croissant des narco-réseaux pour les régions désertiques du sud du Maroc. Isolées, peu surveillées, elles offrent des corridors parfaits pour le transit de grandes quantités de drogue vers les marchés européens.
La DGSN poursuit sa stratégie de contrôle renforcé des zones frontalières et semi-désertiques. Depuis le début de l’année, plusieurs saisies importantes ont été enregistrées dans le sud, attestant d’un maillage territorial de plus en plus actif de la part des trafiquants.