Dès son intronisation, SM le Roi Mohammed VI fait de la jeunesse un levier central de son action. Dans son discours du 20 août 2018, il sonnait l’alerte : chômage inquiétant, potentiel gaspillé, absence de perspectives. Le constat est lucide. La réponse, ambitieuse. Le Roi engage l’État dans une dynamique où la jeunesse ne doit plus être spectatrice mais actrice de son avenir.
Éducation et formation : des fondations repensées
Le Souverain a engagé une refonte du système éducatif. La loi-cadre de 2019 pose les jalons d’une école moderne, plus inclusive, ouverte sur les langues, la citoyenneté et la pensée critique. En parallèle, la formation professionnelle s’impose comme un axe stratégique. Les Cités des Métiers et des Compétences, déployées dans toutes les régions, incarnent cette nouvelle approche : adapter les compétences aux besoins du marché et valoriser les talents locaux.
INDH : briser le cycle de la précarité
Lancée en 2005, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) agit comme filet social et tremplin pour les jeunes en situation de vulnérabilité. Accès aux soins, préscolaire, soutien aux porteurs de projets… Elle transforme le quotidien et redonne espoir. La troisième phase (2019-2023) a renforcé l’impact territorial et ciblé la jeunesse comme moteur de transformation.
Emploi : multiplier les passerelles vers l’insertion
Face au chômage des jeunes, la réponse royale est multiforme. Forsa soutient l’entrepreneuriat individuel. Awrach génère de l’emploi à haute utilité sociale. L’ANAPEC étend son action avec l’objectif d’accompagner 300.000 jeunes d’ici 2025. Le programme Idmaj offre une première insertion professionnelle avec un suivi individualisé. Ces mesures convergent vers une idée : offrir des opportunités concrètes à chaque jeune.
Innovation : catalyseur d’un Maroc compétitif
Le Roi encourage l’esprit d’initiative. Son discours au Parlement en octobre 2023 a donné l’impulsion à une politique d’innovation tournée vers les startups. Incubateurs, capital-risque, financement public… Le Maroc voit éclore des pépites dans la fintech, les énergies vertes ou le digital. L’objectif : positionner la jeunesse comme fer de lance d’une économie intelligente et durable.
Sport : creuset de fierté et de cohésion
L’attachement royal au sport dépasse le terrain. Le Souverain soutient activement les sélections nationales. L’épopée des Lions de l’Atlas en 2022, suivie par les Lionnes et les U23, a été saluée au Palais. Le sport devient un vecteur d’unité, de rayonnement et de confiance pour toute une génération.
Jeunesse citoyenne : vers une participation accrue
La Constitution de 2011, impulsée par le Roi, ouvre de nouveaux espaces de participation. Droits renforcés, mécanismes participatifs, appel aux partis pour intégrer les jeunes : la citoyenneté active devient une composante du projet royal. Le service militaire, rétabli en 2019, s’inscrit dans cette logique d’engagement, de discipline et d’insertion.
Une vision qui dépasse les frontières
Le Roi Mohammed VI porte également cette dynamique au niveau continental. À l’Union africaine, il a alerté sur l’enjeu démographique du continent. Avec 400 millions de jeunes en 2050, l’Afrique doit investir massivement dans l’éducation, la formation et l’emploi. Pour le Souverain, seule une jeunesse outillée peut prémunir le continent contre l’extrémisme ou l’émigration forcée.
L’ensemble de ces initiatives forme un fil rouge : placer les jeunes au cœur de la société, les doter des outils pour réussir et faire d’eux les artisans du Maroc de demain. Comme le résume Tarik Boutaibi, président du Gouvernement parallèle des jeunes : « Le Souverain fait de la jeunesse un enjeu du présent et de l’avenir, et la locomotive du véritable développement ».