António Guterres dit sa préoccupation face à « la détérioration continue de la situation, alarmante et intenable ». Son diagnostic est clair : l’escalade guette si rien ne change.
Dans son rapport présenté à l’Assemblée générale, il fixe une priorité : enrayer la dégradation. L’appel vise à remettre la dynamique politique au centre, loin du blocage.
Invitation à « changer de cap »
Le secrétaire général exhorte « toutes les parties concernées » à agir « sans délai ». Il propose l’appui de l’ONU et de la communauté internationale pour relancer un cadre de négociation crédible.
Objectif annoncé : une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable ». Le message s’adresse à l’ensemble des acteurs, avec la feuille de route d’un processus soutenu et vérifiable.
Ce que disent les résolutions
Guterres rappelle la référence aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020), 2602 (2021), 2654 (2022), 2703 (2023) et 2756 (2024) du Conseil de sécurité. Elles consacrent la recherche d’un compromis dans le respect du principe d’autodétermination.
Cette base réaffirme la nécessité d’un cadre politique pragmatique. Elle fixe les balises du processus et invite les parties à s’y conformer.
Le référendum, absent des derniers textes
Contrairement aux demandes de l’Algérie et du Polisario, ces résolutions ne mentionnent pas l’organisation d’un référendum. Elles privilégient une issue négociée, ancrée dans le réalisme et le compromis.
Ce silence sur la consultation référendaire marque l’évolution des paramètres onusiens. Il renforce l’idée d’une solution politique construite pas à pas, sous médiation, avec des garanties de mise en œuvre.