Mercredi, à la Ciudad Deportiva Luis del Sol, Abdessamad Ezzalzouli a foulé à nouveau la pelouse. Quatre mois après une blessure à la cheville gauche contractée lors de la finale de la Conference League face à Chelsea, l’ailier marocain du Real Betis a repris le travail en solitaire.
Victime d’un œdème osseux, aggravé par une rechute survenue après un match avec les Lions de l’Atlas face à la Tanzanie, le joueur de 23 ans avait dû tirer un trait sur la fin de saison et sur la préparation estivale. Le staff médical a privilégié un traitement conservateur, écartant l’option chirurgicale, quitte à prolonger sa convalescence.
Un maillon fort que Séville attend
La saison passée, Ezzalzouli s’était imposé comme l’une des pièces maîtresses de l’effectif de Manuel Pellegrini. Ses deux buts en demi-finale contre la Fiorentina et son réalisme face à Chelsea en finale avaient marqué les supporters. Son absence a pesé lourd sur le rendement offensif du Betis, privé d’un élément capable de dynamiser les ailes.
En 49 rencontres, l’ancien joueur du FC Barcelone avait signé 9 buts et 5 passes décisives. Des statistiques qui témoignent de son influence croissante avant que la blessure ne vienne freiner son ascension.
Vers un retour en sélection ?
Les prochains jours seront décisifs. Des examens médicaux doivent déterminer si sa cheville peut supporter l’intensité des matchs. En cas de feu vert, il pourrait retrouver le groupe dès la semaine prochaine. Une perspective qui réjouit autant le club andalou que le sélectionneur national.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, Walid Regragui garde un œil attentif sur son ailier. Un retour en forme d’Ezzalzouli offrirait aux Lions de l’Atlas une option offensive supplémentaire, au moment où la sélection se prépare à accueillir l’élite du continent.
