Dans ses recommandations, ONU Climat rappelle que chaque pays doit soumettre de nouveaux plans nationaux pour respecter l’Accord de Paris. Ces « contributions déterminées au niveau national » doivent combiner action climatique et développement économique.
Le Maroc a pris de l’avance. Avec des investissements massifs dans le solaire, l’éolien et l’hydraulique, il est devenu une référence régionale, offrant une énergie propre, réduisant sa dépendance aux énergies fossiles et ouvrant la voie à de nouveaux emplois verts.
Des projets qui changent l’échelle
Le complexe solaire Noor de Ouarzazate, l’un des plus grands au monde, symbolise cette stratégie. À Midelt, un projet hybride solaire-éolien est en cours, tandis que le parc éolien de Tarfaya alimente déjà des milliers de foyers. Ces infrastructures placent le Maroc parmi les leaders mondiaux de la transition énergétique.
Ces choix ne relèvent pas seulement de l’environnement : ils soutiennent la compétitivité économique, attirent les investisseurs et renforcent l’indépendance énergétique du pays.
Un modèle pour l’Afrique
« L’Afrique n’est pas seulement en première ligne des impacts climatiques, elle est aussi à l’avant-garde des solutions », souligne Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat. Le Maroc illustre cette affirmation : il démontre qu’une stratégie nationale ambitieuse peut transformer la contrainte climatique en opportunité économique.
À travers ses projets, le Royaume prouve que le continent peut bâtir une industrie énergétique propre et résiliente, capable d’attirer des financements internationaux et de créer des millions d’emplois.
L’enjeu du financement
Reste à pérenniser cette dynamique. Les besoins financiers en Afrique dépassent largement les promesses actuelles. Le Maroc plaide pour que les financements climatiques soient considérés non comme de l’aide, mais comme un investissement dans la prospérité commune. Une vision qui s’inscrit dans la stratégie du Royaume : faire de la transition verte un moteur de croissance et de coopération Sud-Sud.
