Microsoft a annoncé qu’elle désactivait certaines fonctionnalités de sa plateforme cloud Azure pour l’armée israélienne, suite à des articles de presse, notamment dans le quotidien britannique The Guardian. Ces enquêtes affirment qu’Israël aurait intercepté et stocké des données téléphoniques de millions de Palestiniens en utilisant les services cloud de Microsoft.
La société américaine précise que cette décision ne concerne pas l’ensemble des services proposés par Azure, mais des fonctionnalités spécifiques qui auraient été impliquées dans la gestion ou le traitement de données sensibles liées à la surveillance. Microsoft souligne son engagement en matière de respect des droits de l’homme et de la protection des données, affirmant que la société prend très au sérieux toute utilisation de ses technologies pouvant porter atteinte à la vie privée.
Cette décision intervient dans un contexte de vigilance accrue concernant l’utilisation militaire des technologies. De nombreuses ONG et acteurs de la société civile appellent les entreprises du numérique à mieux contrôler l’accès à leurs services afin d’éviter tout usage à des fins de surveillance massive ou de violation des droits humains.
L’affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les géants de la tech lorsqu’ils fournissent des infrastructures critiques. Elle souligne également l’importance de mettre en place des mécanismes de contrôle stricts pour prévenir les abus et garantir le respect des principes éthiques et juridiques dans l’usage des technologies.
