Boire du café n’est plus un vilain défaut. Longtemps accusée de provoquer nervosité ou insomnie, la caféine se révèle finalement bénéfique lorsqu’elle est consommée avec modération. Selon une revue de 2017 publiée dans le British Medical Journal, trois à quatre tasses par jour apporteraient des antioxydants et pourraient réduire le risque de maladies comme Parkinson, le diabète de type 2 ou certains cancers, tout en améliorant la mortalité globale, sauf pendant la grossesse.
S’ennuyer peut sembler improductif, mais il offre en réalité un terrain fertile à la créativité. La Mayo Clinic explique que l’ennui permet au cerveau de se détendre et de divaguer, favorisant l’émergence d’idées nouvelles et la résolution de problèmes. Un peu de temps sans stimulation, que ce soit pour les enfants ou les adultes, peut donc être bénéfique.
Faire la grasse matinée n’est pas forcément un signe de paresse. Accorder une ou deux heures supplémentaires de sommeil le week-end contribue à la récupération physique et mentale. Matthew D. Weaver, expert en sommeil, rappelle que préserver ses heures de repos est souvent plus utile que de se lever tôt par obligation.
Gigoter, ce geste souvent réprimandé à l’école, peut aussi être salutaire. James Levine de la Mayo Clinic a observé que l’agitation permet de brûler jusqu’à 350 kcal par jour, tout en aidant à gérer le stress et à maintenir un poids sain. Ces micro-mouvements peuvent même participer à une meilleure longévité.
Manger des fruits et légumes surgelés n’est pas un compromis nutritionnel. La surgélation préserve presque tous les nutriments et les produits récoltés à maturité contiennent souvent plus de vitamines que les produits frais hors saison. L’Université de Chester souligne que dans deux cas sur trois, les aliments surgelés surpassent les produits frais conservés au réfrigérateur.
Pleurer n’est pas une faiblesse, mais un véritable mécanisme de régulation émotionnelle. Les larmes libèrent de l’ocytocine et des endorphines, apaisant la douleur physique et émotionnelle et contribuant à un mieux-être général.
Enfin, jouer aux jeux vidéo, avec modération, peut stimuler la cognition et l’attention. Selon Harvard, ces activités peuvent également être utilisées à des fins thérapeutiques, notamment pour des patients atteints de maladies dégénératives ou de TDAH. La clé réside dans la modération : limiter le temps de jeu permet de profiter des bénéfices sans développer de dépendance.
En somme, certaines habitudes que nous considérons comme « mauvaises » peuvent avoir des effets positifs insoupçonnés sur notre santé. L’essentiel est de les pratiquer avec mesure et discernement, pour en tirer le meilleur bénéfice sans excès.


