Présenté par le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, ce projet de décret marque une étape dans la mise en œuvre des engagements relatifs à l’augmentation des revenus des salariés du secteur privé, conformément à l’accord tripartite signé le 29 avril 2024.
Le texte prévoit une revalorisation de 5 % du salaire minimum légal, qui passe ainsi de 3 267,6 dirhams à 3 427,6 dirhams par mois, tant dans le secteur agricole que dans le secteur non agricole. Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, cette mesure vise à atténuer l’impact de la hausse du coût de la vie et à soutenir la consommation intérieure, notamment pour les ménages modestes.
Cependant, plusieurs experts jugent que cette augmentation reste insuffisante pour compenser la pression financière dans les grandes villes, où les dépenses courantes (logement, alimentation, transport…) continuent de peser lourdement sur le budget des ménages. Des mesures complémentaires, telles que des aides ciblées ou des incitations fiscales, sont parfois proposées pour renforcer durablement le pouvoir d’achat.


