Les récentes accusations du sélectionneur tanzanien n'ont pas laissé la Confédération africaine de football indifférente. Ce dernier a été convoqué aujourd'hui par la Commission de Discipline de cette dernière.
Au lendemain de la défaite de son équipe face au Maroc (3-0), selon les informations relayées par Hespress, l'Algérien Adel Amrouche devra répondre, ce jeudi 18 janvier, de ses récentes accusations fallacieuses envers la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).
Le sélectionneur tanzanien avait exprimé son opinion selon laquelle la FRMF exerçait une influence significative dans le paysage du football africain.
Il avait également déclaré que lors du récent affrontement contre le Maroc, leur équipe avait été obligée de disputer le match en soirée, même si elle aurait préféré jouer en début d'après-midi. Aussi, selon ses dires, le Maroc dominerait actuellement le football africain, influençant le choix des arbitres et reléguant les autres équipes à un rôle de simples "spectateurs".
Des propos qu'il n'a pas réitérés lors de la conférence de presse précédant le match contre le Maroc, en présence de plusieurs journalistes marocains.
Aussi questionné sur le sujet la veille du match, Walid Regragui avait commenté : ''En ce qui concerne les déclarations de certains, je confirme que toute notre concentration est maintenant sur les prochains matchs, et rien d'autre ne nous importe.''
C'est connu, tout acte a ses conséquences, surtout quand cela implique de graves accusations. Tout porte à croire qu'Amrouche ne fera pas exception à cet adage.