En condamnant Alibaba, l’Amazon chinois, à une amende record de 2,3 milliards d’euros, Pékin a voulu faire un exemple. Les autres géants du numérique du pays sont appelés à rentrer dans le rang sous peine de sanctions, signe d’un tournant dans un secteur jusque là peu régulé.
C’est un ultimatum lancé aux géants de la tech chinois. Les autorités ont donné, mardi 13 avril, "un mois" au secteur du numérique pour corriger toute entrave à la concurrence.
Elles ont appelé 34 entreprises, dont Bytedance, propriétaire de TikTok, Baidu, le Google chinois, ou encore Tencent, à l’origine de l’application de messagerie WeChat, à "tenir compte du cas Alibaba" sous peine de subir le même sort.