«Le point d'achoppement des différends avec l'UE est l'interprétation divergente de la libre circulation des personnes. Pour la Suisse il s'agit essentiellement de la libre circulation des employés et de leur famille, pour l'UE il s'agit de la libre circulation de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de l'Union européenne», a expliqué le ministre lundi soir. «La seconde différence fondamentale c'est l'interprétation du droit du travail», a ajouté le ministre.
Sans ajustement de la part de l'Union européenne sur ces deux points il ne sera pas possible de trouver une majorité sur un accord cadre, a souligné le ministre affirmant que la Suisse «avait fait des propositions concrètes», mais sans les détailler. Le président de la confédération helvétique, Guy Parmelin a lui aussi affirmé que la Suisse avait fait d'importants compromis, mais «le conseil fédéral a toujours maintenu que les trois points litigieux devaient être réglés» pour qu'il puisse y avoir terrain d'entente.