Championne d'Europe en football et en volleyball, l'Italie, également star des jeux olympiques de Tokyo, est revenue avec force cette année au-devant de la scène internationale sportive, avec un palmarès record dans différentes disciplines.

L'Italie a marqué son retour, le 11 juillet, avec éclat, en décrochant le championnat d'Europe de football, pour la deuxième fois de son histoire après le titre de 1968. En finale, les Azzurri se sont imposés aux tirs au but face à l'Angleterre. Cette victoire a relancé une jeune sélection italienne qui était en grande difficulté les années précédentes, avec notamment une non-qualification pour la Coupe du monde 2018.

Un mois après ce sacre footballistique, les Jeux Olympiques de Tokyo ont été le champ d'illustration des athlètes italiens. Ainsi, Marcell Jacobs, qui n'avait encore jamais disputé une finale olympique ou mondiale, a créé la surprise et remporté la médaille d’or sur le 100m, une première pour l'athlétisme italien, ouvrant le bal à ses confrères transalpins.

De son côté, Gianmarco Tamberi a décroché une médaille d'or au saut en hauteur, prenant ainsi sa revanche, cinq ans après sa grave blessure à la cheville qui lui avait fait manquer les JO de Rio.

Depuis, se sont enchaînées les victoires atteignant un total de 40 médailles, dont 10 en or, 10 en argent et 20 en bronze, soit la meilleure performance de l’Italie depuis 2004.

Par ailleurs, la sélection italienne a remporté le Championnat d'Europe de volley (hommes), après avoir battu la Slovénie en finale (3 set à 2). Avant les messieurs, les Italiennes avaient également été sacrées championnes d'Europe de volley, le 4 septembre, après avoir pris le dessus sur la Serbie tenante du titre (3 set à 1) en finale.

Dans des conditions dantesques, le cycliste Sonny Colbrelli a brillé, pour sa part, à Paris-Roubaix en s'imposant au sprint devant Florian Vermeersch et l'un des favoris de cette édition, Mathieu van der Poel. Il est, en fait, le premier Italien à réussir sur cette course depuis Andrea Tafi en 1999.

Néanmoins, la success story du sport transalpin, secouée par l’échec des hommes de Roberto Mancini à se qualifier directement au Mondial de Qatar, ne finit pas en beauté.

Le fantôme des barrages hante de nouveau l'Italie. Après le séisme de 2017, et l'élimination de la Squadra Azzura par la Suède, le peuple transalpin voit de nouveau la qualification de sa sélection pour la Coupe du monde incertaine.

L’Italie et le Portugal de Cristiano Ronaldo ont été versés vendredi 26 novembre dans la même "voie" des barrages du Mondial-2022. Les deux derniers champions d'Europe seront donc contraints de s'affronter pour la qualification si les deux équipes franchissent leur demi-finale respective.

La Nazionale et la Seleçao défieront respectivement la Macédoine du Nord et la Turquie en demi-finales des barrages, avant une possible confrontation de haut vol entre les deux mastodontes européens lors d'une alléchante finale fin mars.