Après une victoire étriquée mais précieuse contra la Zambien, les Lions de l’Atlas se préparent à affronter le Congo-Brazzaville. Avec six points en poche, le Maroc vise à consolider sa position de leader du groupe E, une démarche essentielle pour s'assurer une place dans le grand rendez-vous nord-américain. Dans ce contexte, chaque choix, chaque déclaration prend une importance capitale.

Des réponses aux critiques 

À l'aube d'une rencontre déterminante face au Congo-Brazzaville, Walid Regragui s'est voulu rassurant malgré les récentes performances mitigées de son équipe, notamment contre la Zambie. "Je n'ai pas trouvé que notre charnière centrale était en difficulté. Ils ont tenu le cap jusqu'à l'erreur à la 80e minute", a-t-il affirmé, défendant bec et ongles ses défenseurs face aux critiques.

L'approche de Regragui semble claire : corriger le tir tout en préservant l'équilibre de son équipe. "Nous avons quelques incertitudes dues à de légères blessures, mais je reste confiant pour demain", a-t-il déclaré, laissant planer un mystère autour de la composition finale. Par ailleurs, la révélation Eliesse Ben Seghir et ses récentes performances offrent un nouvel espoir, renforçant l'attaque marocaine.

Choix tactiques audacieux ?

L'enjeu ne réside pas seulement dans la victoire mais également dans la manière. Regragui a expliqué son choix d'alterner entre Youssef En-Nesyri et Ayoub El Kaabi pour dynamiser l'attaque. "J'ai le choix du roi avec mes attaquants, et la flexibilité tactique sera notre atout", souligne-t-il. Cette stratégie pourrait s'avérer cruciale pour déstabiliser une défense congolaise prévisible.

La cohésion du groupe semble plus forte que jamais malgré quelques frictions récentes entre les joueurs. "Les tensions sont normales dans toute équipe, mais tout est sous contrôle. Nos joueurs sont unis et concentrés sur notre objectif commun", assure le coach. Cette unité sera essentielle pour affronter un adversaire qui, malgré sa position de dernier du groupe, reste dangereux.