Il suffit de pousser les portes de Toro Marrakech pour sentir cette énergie si particulière, propre au Día de los Muertos. Chaque détail semble raconter une histoire – les fleurs de cempasúchil, d’un orange éclatant, qui décorent la salle, les bougies délicatement alignées pour guider les esprits, ou encore les visages peints des danseuses qui accueillent les invités avec grâce. Ici, la mort n’est pas redoutée ; elle est une transition, un lien éternel entre les générations, célébrée par une communauté qui comprend la beauté du cycle de la vie.
Dans l’assiette, Richard Sandoval et son équipe honorent cette philosophie. Chaque plat est pensé pour éveiller des souvenirs, à travers des saveurs franches et sincères. Tortillas chaudes, sauces épicées et ingrédients d’Amérique latine viennent composer un menu où la mémoire et l’amour de l’héritage se révèlent. Ici, les plats ne sont pas seulement faits pour nourrir ; ils sont des ponts entre les vivants et ceux qui nous ont quittés, une ode culinaire aux ancêtres.
Le tout est accompagné de musiques live, ajoutant à l’expérience un rythme envoûtant, qui vous prend par la main pour danser au son de la vie. Les danseuses, par leurs gestes, incarnent cette célébration joyeuse de la mémoire et du souvenir, insufflant une magie qui touche les cœurs. Chaque instant devient un hommage vibrant, une fête où chacun est invité à se rappeler que la mort est une facette de la vie, une étape à célébrer.
Toro Marrakech ne se contente pas de célébrer une tradition étrangère ; il en fait un espace de rencontre pour tous ceux qui, dans le monde entier, honorent les souvenirs de leurs ancêtres. C’est une invitation à se rassembler, à partager et à célébrer l’héritage qui nous relie tous. Alors, pour ces trois soirées, Toro Marrakech devient un pont entre le passé et le présent, un lieu où les âmes se retrouvent au son des rires, de la musique et des souvenirs.