La voie express Fès-Taounate, longue de 71 kilomètres, est réalisée en quatre tranches pour s’adapter aux particularités géologiques et géographiques de la région. La première tranche, qui relie Taounate à Oulad Daoud sur 16 kilomètres, affiche un taux d’avancement de 65%. Le coût total de cette section s’élève à 260 millions de dirhams.
Les travaux de cette première phase sont répartis sur trois axes. Le segment Taounate-Aïn Aïcha est achevé à 90%, tandis que la portion Aïn Aïcha-Oulad Daoud enregistre une progression de 70%. Dans le centre d’Aïn Aïcha, où des travaux d’assainissement ont été réalisés, l’avancement est de 10%.
La deuxième tranche, reliant Oulad Daoud à Bouaarous sur 19 kilomètres, a démarré en juillet 2024. Avec un investissement de 300 millions de dirhams, cette section a déjà atteint 20% d’avancement.
Ce projet, qui inclut également la construction de 11 ouvrages d’art, dont deux ponts majeurs sur l’Oued Ouergha à l’entrée d’Aïn Aïcha, a rencontré plusieurs contraintes. Le déplacement des réseaux d’eau, d’électricité et de fibre optique, ainsi que les problématiques liées à l’expropriation des terrains, ont ralenti les débuts du chantier.
Les deux ponts sur l’Oued Ouergha, d’une longueur totale de 278 mètres, nécessitent un investissement de 110 millions de dirhams. Dix autres ouvrages seront construits en 2025 pour un coût estimé à 180 millions de dirhams.
Financé par plusieurs partenaires, dont le ministère de l’Équipement et de l’Eau, la région Fès-Meknès et l’Agence pour la Promotion et le Développement des Provinces du Nord, le projet vise à désenclaver Taounate et à améliorer la sécurité routière. Cette infrastructure permettra également de réduire le temps de trajet entre Fès et Taounate, tout en stimulant le développement économique local.
Les travaux des premières tranches devraient s’achever entre 2025 et 2026. La troisième phase, reliant Bouaarous à Aïn Kansara, est en cours de préparation, tandis que la quatrième, connectant Aïn Kansara à Fès, démarrera en 2025.
