« Aujourd’hui, nous avons proposé un cessez-le-feu immédiat et les Ukrainiens ont accepté », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio. « La balle est maintenant dans le camp de la Russie. »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit favorable à cette initiative, appelant Moscou à se prononcer :
« L’Ukraine est prête pour la paix. La Russie doit maintenant montrer si elle veut arrêter cette guerre ou la poursuivre. »
L’annonce intervient quelques heures après une attaque massive de drones ukrainiens sur plusieurs villes russes, dont Moscou. Selon le Kremlin, 343 drones ont été abattus, et les frappes auraient fait trois morts. En représailles, l’armée russe a poursuivi ses bombardements dans l’est de l’Ukraine, tuant au moins six civils dans la région de Donetsk.
Dans ce climat tendu, les États-Unis cherchent à ramener la Russie à la table des négociations. À Washington, Donald Trump a affirmé qu’il allait s’entretenir avec Vladimir Poutine dans les prochains jours, sans donner plus de détails.
La communauté internationale a salué cette évolution diplomatique, tout en soulignant les incertitudes autour de la réponse russe.
- L’Union européenne parle d’un « pas positif vers une paix durable ».
- Le Royaume-Uni évoque une « avancée remarquable ».
- L’Arabie saoudite, hôte des négociations, espère jouer un rôle de médiateur, notamment pour la libération de prisonniers et le retour des enfants ukrainiens déportés en Russie.
Mais une question demeure : le Kremlin acceptera-t-il cette offre de cessez-le-feu ou maintiendra-t-il la pression militaire ? Pour l’instant, Moscou n’a pas exclu des discussions avec Washington « dans les prochains jours », sans préciser davantage ses intentions.