Ce lundi, à la cour d’assises de Créteil, s’est ouverte l’audience du procès en appel de Saïd Lamjarred, star marocaine poursuivie pour l’agression sexuelle de Laura Prioul. Un rendez-vous judiciaire crucial, dans une juridiction réputée pour traiter les affaires criminelles les plus sensibles.
L’artiste, vêtu sobrement, est arrivé entouré de ses trois avocats, dont une femme, et de ses proches : son épouse Ghita El Allaki, ses parents Bachir Abdo et Nouzha Regragui, son demi-frère et son manager Redouane Bouzidi. Assis à l’écart avant l’ouverture des débats, Lamjarred, visiblement tendu, affichait un pansement à l’oreille droite, suite à une opération récente à Casablanca.
En face, la plaignante Laura Prioul a pris place aux côtés de sa mère et de son avocate. Ce face-à-face judiciaire attire l’attention des médias français et marocains, tant l’affaire divise les opinions.
Déjà condamné en première instance à six ans de prison ferme en 2023, Lamjarred avait obtenu une libération sous caution après un mois seulement derrière les barreaux. Mais l’appel rouvre tous les débats, et l’issue pourrait redéfinir son avenir personnel et artistique.
Le tribunal devra désormais trancher sur un dossier sensible, où s’entrelacent célébrité, controverse et attentes populaires, des deux côtés de la Méditerranée.