Contrairement aux affirmations du groupe de hackers algériens Jabaroot DZ, l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) n’a pas été la cible d’une cyberattaque. Une source autorisée, citée ce mardi, a précisé que l’origine des récentes fuites de documents serait externe à l’institution, provenant d’une plateforme numérique utilisée par les notaires.
L’ANCFCC affirme que ses infrastructures sont équipées d’un centre opérationnel de sécurité (SOC), de systèmes de cryptage avancés et de dispositifs de cybersécurité robustes. Le volume des données exfiltrées serait, selon la même source, bien inférieur à ce que produit annuellement l’agence, un indice qui alimente l’hypothèse d’une brèche hors de ses réseaux internes.
Fait notable : parmi les fichiers diffusés, plusieurs n’auraient pas encore été enregistrés officiellement auprès de l’ANCFCC, ce qui renforce la piste d’une fuite au niveau des canaux notariaux.
Les autorités ont d’ores et déjà ouvert une enquête, en coordination avec la profession notariale, pour identifier l’origine exacte de cette faille et en vérifier l’ampleur. Le ministère de la Justice, par la voix d’Abdellatif Ouahbi, avait d’ailleurs récemment rappelé aux notaires leur responsabilité quant à la sécurité des données sensibles qu’ils manipulent.
